19h00 : « Souvent raison » par Claude Delrieu et Jean-Marie Champagne > 13 chansons en faveur d’un développement visionnaire, au bénéfice d’un leadership authentique !
On n’est pas dans le consensus pour le consensus, sans être dans le conflit pour le conflit, et en même temps on n’est pas dans le(…)
19h00 : « Souvent raison » par Claude Delrieu et Jean-Marie Champagne > 13 chansons en faveur d’un développement visionnaire, au bénéfice d’un leadership authentique !
On n’est pas dans le consensus pour le consensus, sans être dans le conflit pour le conflit, et en même temps on n’est pas dans le respectueux pour le respectueux !
Il s’agit d’un duo de chansons tout-à-fait contemporaines, inspirées de l’argumentation managériale mise en œuvre par un géant du commerce en ligne international à destination de ses employés. On y célèbre en chansons, avec allégresse et abnégation, l’ingéniosité sans cesse renouvelée de ce mastodonte philanthropiste pour inciter chacun de ses employés – du brillant développeur informatique au talentueux manutentionnaire – à se métamorphoser, grâce à une libre concurrence savamment orchestrée au sein de l’entreprise, en “LEADER”, et à entrer ainsi en compétition incessante et exacerbée avec l’ensemble du personnel du service dans lequel il déploie ses précieux savoir- faire… !
Un intense délire Delrieu/Champagne !!!
20h00 : Dîner
21h30 : « Mobilisation générale » par l’atelier de l’Arène Théâtre > Ils ont onze ans, douze ans, treize ans, ils racontent la guerre et l’occupation, telles qu’ils les voient, telles qu’on les vit quand on est un enfant.
Quatre-vingts ans plus tard, nous replonger avec pudeur dans une période qui continue de nous questionner sur l’humain, sur ses rares forces et ses infinies lâchetés, sur la possibilité de ses bassesses et son enclin à perpétrer l’indicible.
Pas de leçon, pas de jugement, juste les faits racontés et joués avec l’innocence de ceux qui ne comprennent pas totalement les actes des adultes. Ceux qui regardent ce grand carnaval horrifique et sont emportés par un flot de sensations, d’images et de sons ; qui ne gardent de cette réalité terrible que des bribes.
Ils jouent avec la vérité de jeu des enfants qui se déguisent, jouent les clowns, la fête et la guerre avec la même sincérité.
Ils sont parfois cocasses, souvent drôles, mais ne font pas l’impasse sur la violence et les larmes. C’est un coup de pied au cul de la France rance et bornée, la France pétainiste, la France du bénitier, la France antisémite, la France collabo.
Les vieux airs joyeux de l’époque remontent en contre point… C’est insensé ce qu’on a pu chanter sous l’occupation pendant qu’on déportait !
Fiche mise à jour le 2 avril 2025
